AVS ET REFERENTS : JE NE SUIS PAS LA SEULE....
Extrait d'un texte copié sur le site de RADIOFRANCE CULTURE, concernant l'émission du lundi 3 septembre dernier sur l'intégration scolaire :
"en dépit de réelles avancées statistiques, la situation est encore loin d’être parfaite.
Des centaines d’établissements sont toujours inaccessibles aux handicapés physiques : pas de de rampes d’accès, pas d’ascenseurs, des bancs trop étroits .Et au-delà de ces questions matérielles, on manque surtout cruellement de moyens humains.
Malgré un effort réel consenti par l’Education nationale, les personnes chargées d’accompagner les enfants handicapés sont à la fois en nombre insuffisant, et mal formées.
Ces Auxilliaires de Vie Scolaire ou AVS, comme on les appelle dans le jargon dont la Rue de Grennelle a le secret , doivent se contenter d'un statut précaire. Ils sont recrutés en CDD, payés sur la base du Smic, ils n’ont besoin d’aucun diplôme universitaire pour postuler et se voient proposer au mieux 60 heures de formation sur 3 ans.
En cette rentrée, Xavier Darcos, le nouveau Ministre, a promis de recruter 2 700 AVS supplémentaires. Voilà qui portera leur nombre à un peu plus de 9000.
Une goutte d’eau quand on se souvient que 100 000 enfants et ados handicapés sont scolarisés.
Idem en ce qui concerne les enseignants référents,ces interlocuteurs privilégiés des parents. Certains n’ont pas de formation spécifique, et ils doivent suivre chacun entre 150 et 400 dossiers. Autant dire mission impossible.
La France a d’ailleurs été condamnée en 2003 par le Comité Européen des Droits Sociaux, qui dépend du Conseil de l’Europe, pour avoir scolarisé de façon « extrêment faible » les enfants autistes. « Il faut », affirme ainsi le Comité du Conseil d'Europe: « dans une société démocratique, non seulement percevoir la diversité humaine de manière positive, mais aussi réagir de façon appropriée afin de garantir une égalité réelle et efficace ».
"en dépit de réelles avancées statistiques, la situation est encore loin d’être parfaite.
Des centaines d’établissements sont toujours inaccessibles aux handicapés physiques : pas de de rampes d’accès, pas d’ascenseurs, des bancs trop étroits .Et au-delà de ces questions matérielles, on manque surtout cruellement de moyens humains.
Malgré un effort réel consenti par l’Education nationale, les personnes chargées d’accompagner les enfants handicapés sont à la fois en nombre insuffisant, et mal formées.
Ces Auxilliaires de Vie Scolaire ou AVS, comme on les appelle dans le jargon dont la Rue de Grennelle a le secret , doivent se contenter d'un statut précaire. Ils sont recrutés en CDD, payés sur la base du Smic, ils n’ont besoin d’aucun diplôme universitaire pour postuler et se voient proposer au mieux 60 heures de formation sur 3 ans.
En cette rentrée, Xavier Darcos, le nouveau Ministre, a promis de recruter 2 700 AVS supplémentaires. Voilà qui portera leur nombre à un peu plus de 9000.
Une goutte d’eau quand on se souvient que 100 000 enfants et ados handicapés sont scolarisés.
Idem en ce qui concerne les enseignants référents,ces interlocuteurs privilégiés des parents. Certains n’ont pas de formation spécifique, et ils doivent suivre chacun entre 150 et 400 dossiers. Autant dire mission impossible.
La France a d’ailleurs été condamnée en 2003 par le Comité Européen des Droits Sociaux, qui dépend du Conseil de l’Europe, pour avoir scolarisé de façon « extrêment faible » les enfants autistes. « Il faut », affirme ainsi le Comité du Conseil d'Europe: « dans une société démocratique, non seulement percevoir la diversité humaine de manière positive, mais aussi réagir de façon appropriée afin de garantir une égalité réelle et efficace ».